Lyon, février 2012.
Elle rêvait de tutoyer les sommets, la chimère d’un maillot à pois avait bercé sa jeunesse. Elle aura finalement le bonheur d’être la compagne du quotidien. En guise de Galibier, les pentes de la Croix-Rousse aux beaux jours. Moins de mollet, plus d’affection. La régularité des trajets plutôt que celle du cardio-fréquencemètre et dans le sang de son propriétaire, un peu de cholestérol, quelques gamma GT mais moins d’EPO. Le renoncement au pédalier elliptique n’aura pas été un gros sacrifice: l’absence de cale-pieds en revanche laisse un goût amer dans la fourche, les jours de chaussures lisses.