Frasne (Doubs), août 2012.
Capter la lumière environnante est l’un des exercices les plus périlleux en photographie. Plus elle est belle, plus la déception risque d’être grande. Est-ce dû au fait que l’appareil photo, malgré toute la technicité mise en œuvre, n’arrive pas à égaler le couple œil / cerveau, ou à ce que le cadrage, toujours restrictif, n’englobera jamais tout l’environnement du photographe ? Toujours est-il que parmi plusieurs photographies prise dans l’urgence (sait-on jamais combien de temps dureront ces instants de crépuscule et d’orage naissants…?), je n’aurais jamais parié sur celle qui au bout du compte, retiendra mon attention plus que les autres.