Plage toscane, août 2009.
Evasion estivale, bons moments passés dans une irrationalité individuelle et collective.
Devant, un désert liquide dont on effleure la frange du bout des orteils.
Derrière, des murs, des barrières, des pavés, du bâti.
Dessous, un sable fin qui s’immisce dans les vêtements, les replis, les interstices, les orifices.
Dessus, une chape de parasols, dérisoire protection contre un soleil brûlant et hostile.
Pourtant, pas de retenue. Des heures passées là, bercé par la langueur du lieu… Reproduction rassurante d’un état prénatal ?