Nice, juin 2011.
Si le tableau éclaire le paysage d’un jour nouveau, c’est par sa situation. Le représentant dans le représenté, mais pas en une plongée abyssale du type » miroir dans le miroir dans le miroir… ».
Ici, trois niveaux de lecture mais qui incitent chacun à la réflexion grâce aux deux autres :
– l’image de la plage crépusculaire, quasi-vide,
– l’image de la plage représentée de jour, surpeuplée,
– l’image qui associe les deux entités, une mais plurielle, apparaissant sur votre écran.
L’unité de lieu est indiscutable, le temps est ici schizophrène. D’autant qu’à ce constat s’ajoute la date à laquelle le tableau a été peint : 1982.
Comme quoi en photographie, le temps de pose n’est pas le seul facteur de durée…