Nice, juin 2011.
Plus on s’en rapproche, plus l’horizon s’éloigne. S’il devient tangible, c’est qu’il est factice.
C’est l’Hydre de Lerne : faussaire, corps de chien sous des têtes de serpent, il simule le plat, dissimule sa nature courbe. Tantôt brumeux tantôt net, toujours il se dérobe à ceux qui l’approchent : sans cesse ses têtes repoussent. Nos illusions sont son poison.